Pour un monde plus juste

1/ Respecter le rythme des saisons et les cycles de vie des plantes.

2/ Sélectionner des variétés végétales adaptées au terroir, aux conditions climatiques et naturellement résistantes aux parasites et aux maladies.

3/ Fertiliser les sols principalement avec du compost issu de la ferme, éventuellement complété par des engrais naturels comme le fumier, le guano ou les algues marines.

4/ Désherber manuellement, mécaniquement ou thermiquement, sans avoir recours à des désherbants chimiques.

5/ Protéger les cultures par le maintien des haies qui empêchent l’érosion due aux eaux de ruissellement et par l’introduction de prédateurs naturels (coccinelles dévoreuses de pucerons).

Pour identifier un produit bio, quel que soit le lieu d’achat et son conditionnement (cageot ou emballage), vous devez voir figurer la mention « Issu de l’agriculture biologique » et le nom de l’organisme certificateur.

Le logo AB, en revanche, est facultatif bien que souvent présent. Propriété du ministère de l’Agriculture et de la Pêche, ce logo garantit le respect des réglementations européennes et françaises et constitue une identification claire. Dès juillet 2010, le logo européen sera rendu obligatoire, accompagné éventuellement du logo officiel du pays producteur.

Des organismes certificateurs privés et agréés par l’État.

Il en existe 6 en France : Ecocert (qui effectue 80 % des contrôles), Agrocert, Aclave, Qualité-France, Ulase et SGS.

Leurs techniciens contrôlent les lieux de production, de transformation et de distribution tout en veillant à la conformité de celles-ci avec le cahier des charges au travers de l’observation des pratiques, de la vérification des documents comptables ou techniques et d’analyses si besoin.

La sécurité sanitaire est l’une de leurs priorités (recherche de mycotoxines, de traces d’antibiotiques, de dioxines ou autres polluants). Sachez aussi que ces contrôles, pratiqués à tous les stades de fabrication des denrées alimentaires, sont inopinés et ont lieu au moins 2 fois par an, obligatoirement.

L’agriculture bio offre donc aux consommateurs la garantie de produits VRAIMENT biologiques !

Entre les pesticides, les métaux lourds, les dioxines, les nitrates, les OGM, les antibiotiques, les hormones, les conservateurs, additifs et colorants de toutes sortes contenus dans les produits conventionnels, difficile de croire que ces substances n’ont aucune incidence sur la santé.

Malheureusement, aucune étude n’a été sérieusement menée qui confirmerait les soupçons qui pèsent de plus en plus sur l’agriculture intensive. Et pour cause : la complexité méthodologique, les questions d’éthique, la durée et le coût de ces études les rendraient difficilement réalisables en pratique.

Les scientifiques se réfèrent donc à des faisceaux de présomptions, parmi lesquelles : les pesticides provoqueraient cancers, allergies, perturbations immunologiques, neurologiques et hormonales. Les engrais de synthèse seraient à l’origine de cancers. Les OGM seraient responsables d’allergies et de résistance aux antibiotiques. L’ionisation des aliments serait la cause de cancers et de maladies cardiovasculaires. Les additifs, arômes et compléments alimentaires de synthèse pourraient développer des allergies, des cancers et des troubles neurologiques. Par ailleurs, plusieurs études ont montré que les fruits et légumes bio contiennent plus de vitamines, de micronutriments et d’anti-oxydants, de 10 à 40 % de nitrates en moins et 700 fois moins de pesticides…

Les poissons bio sont forcément des poissons d’élevage puisque le poisson pêché en mer se débrouille tout seul ! L’élevage biologique a trois objectifs clairs : le respect de l’environnement, le respect du bien être animal, le respect du consommateur.

L’alimentation du poisson est garantie sans aucune substance d’origine animale terrestre. Il est nourri de farines de poissons issues de pêches gérées dont la qualité est contrôlée et certifiée, de végétaux biologiques et garantis sans OGM, de vitamines et de minéraux. D’autre part, pour un meilleur confort, le poisson bio a de la place dans son bassin, rempli d’eaux de première qualité (eaux littorales classe A). Le poisson sauvage reste un aliment tout à fait conseillé tant que vous choisissez une espèce non menacée de disparition (sardines, maquereaux, merlans, harengs…). Il présente une chair moins grasse car ses muscles sont plus développés (c’est particulièrement vrai pour les saumons et les truites).

Le miel bio répond à des critères très spécifiques, parmi eux :
• Les abeilles butinent sur des zones sauvages ou en agriculture biologique sur un rayon d’au moins 3 km.
• Les ruches sont placées à une distance suffisante de toutes sortes de production non agricole pouvant entraîner une contamination (autoroutes, zones industrielles, décharges, incinérateur…)
• Aucun produit chimique, antibiotique, pesticide de synthèse n’est autorisé au cours des différents stades de fabrication du miel bio. Les abeilles sont choisies pour leur capacité d’adaptation et de résistance aux maladies et pour leur vitalité.
• L’extraction du miel se fait à froid. Il n’est jamais chauffé et conserve ainsi toutes ses propriétés nutritionnelles.

Acheter de la viande bio, c’est l’assurance de consommer une viande savoureuse et issue d’animaux élevés selon la tradition, dans le respect des cycles naturels et de l’environnement.

Les agriculteurs bio limitent le nombre d’animaux par unité de surface et les nourrissent exclusivement de pâturages, de fourrages et de céréales biologiques, la plupart du temps issus de leur propre production. Les races sont élevées dans leur environnement d’origine et s’adaptent donc parfaitement au climat et à la nourriture qui leur est fournie. Les animaux évoluent en extérieur la plupart du temps, ne sont pas attachés et leur durée de vie est prolongée. Ils sont soignés à l’homéopathie ou à la phytothérapie, sauf en cas de maladie grave où les traitements allopathiques sont permis (2 fois par an au maximum).