Sans partage, la création de richesses n’a pas de sens

Notre planète n’a jamais été aussi riche et pourtant elle n’a jamais compté autant d’être humains vivant dans la misère, souffrant de la faim…

 

France – la société de demain : sobre et créative ?

La bonne économie c’est celle qui permet à chacun de donner le meilleur de lui-même au service d’autrui. La production et la redistribution des richesses doivent être organisées dans ce but.

 

L’économie de marché assure une réelle coordination entre les producteurs et les consommateurs. Mais elle ne réalise pas d’équilibre entre la production et la redistribution. Si fait, qu’il faut sans cesse lui opposer une culture de la résistance, une culture de la régulation et une culture de l’utopie. Et actuellement nous avons 3 crises à résoudre :

  • crise du chômage, de l’exclusion. Il y a pour les français une ambivalence : nous ne voulons pas du modèle libéral tout en étant incapable de reproduire le modèle nordique. Nous rêvons du modèle suédois, sans le civisme suédois, avec l’individualisme français et les impôts américains…
  • une crise écologique : la prise de conscience est là, mais l’action est en retard.
  • Une crise financière : on a perdu de vue les règles de base d’une saine gestion

 

-       Le symptôme du toujours plus

La crise financière est el symptôme avancé d’un excès de désirs mal orientés : on a perdu le sens des limites, on désir toujours plus, toujours plus vite (à nous d’être toujours le plus rentable, mais seul un petit nombre peu en profiter. De façon concrète, cela se traduit par un désir d’argent.

Les 2 mots d’ordres pour demain = plus de sobriété pour plus de justice ; plus de créativité pour plus de sens.

La sobriété est indispensable pour plus de solidarité. En effet, la sobriété a pour but de permettre à chacun d’accéder à ce qui est essentiel pour lui (notamment le travail de qualité)

-       Accepter le droit au luxe

Cette sobriété doit être créative, accepter un certain droit au luxe est essentiel. Il s’agit d’inventer un développement qui ait du sens. La société va être obligé de s’intéresser plus au mode de vie (qu’au niveau de vie), plus à la qualité (qu’à la quantité).

Ainsi, il est impératif de reconnaitre la possibilité d’adopter des styles de vie alternatifs.

 

Cependant les changements résultera à la fois d’une transformation collective et individuelle.

 

Brésil : l’enjeu de la terre

Le Brésil veut se positionner parmi les grands exportateurs d’énergie ; ce qui se traduit par une énorme pression sur les terres et les hommes, assortie d’une grande concentration de richesses. Et les populations rurales pauvres sont dans l’impasse.

 

-       des politiques contradictoires

en 2003, le président Lula semblait ouvert à une réforme agraire, favorable aux petits producteurs. Mais dans les faits, le gouvernement a préféré parier sur le modèle agro-exportateur industriel et son plan d’accélération de la Croissance (PAC) donne une place majeure aux agro-carburant et agrobusiness (ex : le soja). De grandes firmes multinationales pèsent sur les décisions publiques. Ainsi 2 politiques contradictoires cohabitent :

  • ministère de l’agriculture développe de grandes exploitation et mobilise près d’1 milliards de $ en 2009
  • ministère du développement agraire s’occupe de la réforme et de l’agriculture familiale qui peut mobiliser en 2006 2 millions de $

La différence entre les 2 mondes est flagrante.

Entre temps, l’usure de la population rurale continue, la pression pour la rentabilité des terres augmentent, la déforestation en Amazonie s’accélère, les exploitations de canne à sucre destinée à l’éthanol pratique l’esclavage, les conflits ruraux et les violences sur les populations indigènes subsistent.

-       une lutte de longue haleine

Face à cette situation des acteurs de la société rural, soutenu par le CCFD avancent sur de nombreux front. Comme par exemple « le mouvement sans terre » qui lutte depuis 25 ans auprès du gouvernement pour faire avancer une réforme agraire paralysée.

 

L’Afrique du Sud, un pays émergent ?

« Ici en 15 min, vous passez de la misère des townships à la richesse la plus exubérante »

 

-       des indicateurs économiques impressionnants

Le PIB de l’Afrique du Sud a augmenté. Cette croissance s’appuie sur des acteurs économiques forts et sur le développement du bâtiment, des services financiers et des services aux entreprises. Mais la coupe du monde football en 2010 vient renforcer cette croissance.

-       le développement des inégalités

Et pourtant ce pays est parmi les 10 mauvais élèves en matière d’inégalité. Concrètement, cela met en valeur que la répartition des richesses se fait au détriment de la majorité des sud africains.

-       permettre l’accès aux finances à ceux qui en sont privés

C’est dans ce contexte que « Trembeka », une association partenaire du CCFD, développe une activité de finance solidaire. Elle  prête de l’argent à des institutions de micro crédit. Elle travaille étroitement avec la SIDI.



04/01/2010
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 13 autres membres