saga mexicaine : présentation de Mexico !

.Mexico, la Grande, la Belle, la Majestueuse, la Gigantesque !

 

Dans une immense cuvette parsemée de massifs volcaniques, la ville de Mexico n’en finit pas de tapisser le fond d’une lac aujourd’hui disparu. L’arrivée en avion est spectaculaire : avant d’atterrir en pleine ville, un regard circulaire ne permet pas d’embrasser la totalité de cette gigantesque agglomération, dont les maisons basses s’étendent sur plusieurs dizaines de km.

Mexico est la ville des superlatifs : tentaculaire, sismique, irrespirable, violente. Rien de tout cela n’est faux, mais cette image d’Épinal estompe la réalité, celle d’une métropole fascinante.

En premier lieu, il y a la morne apparence de la Mexico contemporaine, 3ème ville du monde, flirtant avec le modèle nord-américain. C’est ensuite, que fait surface l’incroyable richesse historique, d’une cité unique en son genre dans toute l’Amérique latine. En sous sol la tenochtitla aztèque, la capitale espagnole a marqué de son architecture coloniale, et l’opulence bourgeoise du 19e siècle est venue compléter cette mosaïque.

Ce prestigieux héritage culturel a non seulement permis à Mexico de se parer de magnifiques monuments, mais a aussi rassemblé des génération d’artistes et d’intellectuels, de Sr Juana à Diégo Riviera, qui font encore aujourd’hui de cette mégalopole l’un des principaux phares culturels du continent. Peuplée par plusieurs décenie d’exode rural, Mexico est aussi le microcosme métissé d’un grand pays. En marge des quartiers riches, des millions d’habitants, venus des 4 coins de la république, survivent grâce à de petits métiers. Ils donnent aux rues et aux marchés une atmosphère populaire, où s’exprime la réalité crue d’une vie quotidienne difficile.

 

Histoire

En 1325, la fondation de Mexico-Tenochtitlan sur un îlot du Lac Texcoco, qui recouvrait alors la plaine, fut certainement moins glorieuse que ce que ne raconte le mythe de l’aigle. Elle obéit à une logique probablement dictée par les grand prêtres de la tribu aztèque : l’emplacement marécageux était peu convoité par les royaumes voisins, facile à défendre et son approvisionnement par bateau bien plus aisé.

 

Huitzilopochtli, le dieu principal des Mexicas, indique lui-même le lieu où ses adorateurs devaient mettre terme à leur migration et construire un sanctuaire à sa gloire. A l’endroit choisit, un aigle, symbole du soleil, devait être aperçu sur un figuier de barbarie, aux fruits rouges représentant le cœur des humains. Grace à ce mythe du 14ème siècle, le tenochtli, figuier de barbarie, donna son nom à la ville et , surmonté du rapace, fut adopté comme pictogramme de la ville



07/07/2008
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