Cosmétiques : quand bio rime avec efficacité

Cosmétiques : quand bio rime avec efficacité

Shampooings, crèmes, lotions, maquillage… en matière de cosmétiques, la tendance est au bio et le bio est tendance. Conséquence : les produits estampillés « naturel », « bio » ou « Cosmebio® » envahissent les linéaires et l’on ne sait plus à quel label se vouer. A l’heure où le marché de la bio et du naturel est en plein boum, comment bien lire l’étiquette d’un produit et distinguer une simple pirouette marketing d’une vraie labellisation ? Et au-delà des labels, quelles sont les garanties en termes d’efficacité ?

Reconnaître le vrai bio

Croire que tout ce qui est naturel est bio est une erreur. En effet, si les produits naturels doivent obligatoirement contenir un minimum de 95% d’ingrédients d’origine végétale (plantes, huiles végétales, huiles essentielles) ou minérale, ils peuvent être issus d’une agriculture qui n’a pas échappé aux pesticides. A contrario, un produit cosmétique ne peut être qualifié de « biologique » que si 95% de ses ingrédients sur le total des ingrédients végétaux ou 10% sur le total des ingrédients de la formule sont issus de l’agriculture biologique, donc à l’abri des pesticides !
Autres obligations : il ne peut pas s’autoproclamer « bio » mais doit être certifié par un organisme certificateur et doit pouvoir justifier qu’il a été élaboré selon un cahier des charges strict. Il exclut enfin obligatoirement les ingrédients d’origine synthétique ou chimique : parfums, silicones, paraffine, conservateurs (parabens), colorants et pigments de synthèse….

Un label 100% fiable : la certification Cosmebio®

En 2003, les professionnels du secteur de la cosmétique ont décidé d’aller au-delà des exigences de la législation française relative à la bio et ont élaboré une charte Cosmebio®. Ce référentiel impose, entre autres, que les matières premières et produits finis ne soient pas testés sur les animaux, que les emballages soient biodégradables et interdit les ingrédients comme les silicones, les sous-produits pétroliers et les produits éthoxylés. Les produits Cosmebio® sont donc, entre autres, garantis sans paraben. Par ailleurs, on peut retrouver dans les cosmétiques conventionnels des produits qui proviennent d’animaux morts (exemple : la graisse de porc). Dans la bio, c’est interdit.
Donc concernant les matières premières d’origine animale, seule l’utilisation de produits qui proviennent d’animaux vivants est autorisée (par exemple : lait de jument, miel…). Enfin, la fabrication doit respecter des critères écologiques.

Quand l’étiquette fait foi

Pour s’assurer qu’un produit est bien celui qu’il prétend être, il suffit de lire son étiquette. Doivent y figurer : la liste complète des ingrédients dans l’ordre décroissant de leur proportion jusqu’aux ingrédients qui représentent moins de 1% du total de la formule (en dessous, l’ordre de présentation des ingrédients devient libre, il faut donc toujours bien lire les pourcentages, au-delà de l’ordre d’apparition sur l’étiquette). Les éventuels allergènes présents (en France 26 substances sont identifiées comme potentiellement allergènes) doivent également être indiqués, ainsi que la Date Limite d’Utilisation Optimale (DLUO) pour les produits dont la durée de vie est inférieure à 30 mois et enfin, la Période Après Ouverture (PAO) obligatoire pour tous les produits dont la durée de vie est supérieure à 30 mois

Et ça marche ?

Non seulement les cosmétiques bio sont plus respectueux de l’environnement, moins agressifs pour les peaux sensibles, sans risque d’allergie… mais en plus, ils sont efficaces.
En effet, dans un produit cosmétique biologique, la quantité d’excipients, qui donnent la texture du produit, et d’additifs (comme les parfums et conservateurs) est plus faible qu’en cosmétique conventionnelle. Par conséquent, le pourcentage d’ingrédients actifs est plus élevé et le pouvoir d’action du produit est optimisé !



01/04/2010
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